La RMN existe depuis 1985 à l’Université Sorbonne Paris Nord. Les spectromètres actuels ont été, remplacé pour l’un ( le 400 MHz) en 2009 et remis à niveau électronique pour l’autre (le 500MHz) en 2011 grâce aux financements conjoints de la région Ile de France (SESAME), l’université USPN et le CNRS. Depuis 2019, nous avons l’appui financier du BRED de l’université USPN via la reconnaissance de nos outils sous forme de Plateforme Fédérative  de Recherche

La plate-forme de spectroscopie RMN a pour but d’être un appui à la recherche et à la formation par la recherche. Les trois principaux objectifs de la plate-forme sont :

La chimie de synthèse :

La RMN est une des méthodes indispensables permettant d’analyser de manière atomique la composition d’une molécule. Cette caractérisation structurale intervient notamment dans le domaine de la recherche de nouvelles méthodes de synthèse organique (caractérisation de composés, études conformationnelles), dans l’étude de la réactivité et étude de mécanismes réactionnels, dans la caractérisation et le suivi de réaction chimique.

La chimie bioorganique et l'étude de biomolécules :

La détermination des structures tridimensionnelles des protéines et acides nucléiques, seuls ou complexés avec des molécules cibles est réalisée dans le cadre de la plate-forme. De plus, l’équipement permet d’évaluer les interactions qui peuvent intervenir entre différents partenaires moléculaires. Il permet également de mesurer la relaxation des molécules, qui est le temps de retour à l’état d’équilibre. C’est un paramètre fondamental dans la réalisation d’image médicale (Imagerie par Résonance Magnétique, IRM). En effet, la mesure de celui-ci dépend de l’agitation moléculaire dans le tissu observé. Cette mesure permet donc d’avoir une représentation et une localisation spatiale des tissus pathologiques des organes étudiés.

La métabolomique .

La caractérisation de liquides biologiques, de cellules ou de tissus dans le but de déterminer leur contenu en métabolites est également étudiée au niveau de la plate-forme. Par l’étude des biofluides (sang, urine, salive…), le but de cette nouvelle science est de déterminer des biomarqueurs diagnostiques ou pronostiques de maladies chroniques.